Jurga est née à Utena, petite ville de province, en Lituanie, en 1977.
Entouré par la famille artistique, elle observe et apprend. La musique, la fotografie, la sculpture en bois – elle y baigne tous les jours. Elle tente sa première sculpture a lâge de 7 ans.
A 15 ans, elle découvre la boite de peinture à l’huile de son père et, le soir même, elle tente son premier portrait. Il doit encore être chez ses parents, bien caché.
3 ans plus tard, elle achete son premier crayon pastel, en Estonie. C’est le coup de foudre : quelle couleur, quelle lumière ! Le pastel ne se trouvait pas encore en Lituanie.
Elle fait des études des langues a l’université de Vilnius, mais sa maîtrise de langue n’est pas reconnue en France. Elle réfléchit et elle retrouve le pastel et étudie la sculpture.
Un professeur de dessin qu’elle admire lui dit que les rêves se doivent d’être vécus. Alors, si le talent est là, il faut travailler.
Tous les personnages de Jurga fascinent par leur vitalité, la justesse incroyable de leurs attitudes, de leurs expressions et de la superbe sensation de d’humour, de charme et de simplicité… que des échos manifestes de la réussite d’une sculpture on ne peut plus figurative et néanmoins parfaitement de notre temps.
Comment ne pas succomber au charme fascinant de ses terres-cuites dont la surface rugeuse déploie pourtant une telle humanité! Comment ne pas se laisser captiver par cette saga de personnages statufiés avec autant de puissance évocatrice, gorgée de simplicité, de tendresse, de gaité ou de peine.
Les expressions, les gestes, les attitudes reflétent de la part de Jurga, une profonde connaissance des êtres de toutes conditions, de tous âges, un révélateur imprégné de talent et qui regaillardit cette discipline immortelle qu’est la sculpture.
André Ruellan, critique d’art
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